LE CAUSSE MEJEAN

Publié le par Sophie & Julien

13 JUIN 2009



Départ à 6h30 du village de Nivoliers. Nous suivons la route en direction du Villaret. Dans les prairies chantent de nombreux passereaux : traquet motteux, alouette des champs, alouette luli, bruant ortolan, bruant proyer, fauvettes... Le soleil commence à chauffer. Nous arrivons au Villaret où nous pouvons voir le troupeau de chevaux de Przevalski. Deux huppes se répondent. Nous restons un peu pour profiter du cadre.





Nous reprenons la route en direction de Hures. Deux busards survolent les champs : d'abord un mâle subadulte de Saint-Martin qui se pose sur un poteau, puis un mâle de cendré. Au croisement de la route en direction de Drigas nous apercevons une femelle cette fois-ci de Saint-Matin ainsi qu'une buse variable.



Nous continuons la route en direction de la Combe de Maury. Il fait très chaud et les oiseaux font silence. En revanche dans les buissons bordant la route, la vie est très active : papillons, scarabées... volent de fleur en fleur. (on peut même dire que ça grouille...).







Gazé

Echiquier d'Esper


Pause repas au début du sentier qui quitte la route en direction de la Croix de la Croisette. Un pipit rousseline vient se percher juste devant nous. Le silence n'est brisé que par le cri des craves passant au dessus de nous. Mais le soleil est de plomb, l'ombre inexistante, nous ne nous arrétons pas longtemps.




Le sentier longe à présent le bord du causse en surplombant la D996.  Nous apercevons au loin le village de Meyrueis au fond des gorges de la Jonte.  La végétation est plus verdoyante et le chant des pouillots véloces et de Bonelli remplace celui des alouettes. Sur une fleur, nous surprenons la partie de chasse d'une araignée crabe. Quelques libellules vadrouillent. 








Nous remontons sur le causse et regagnons la route en direction de Aures. Un groupe de près d'une trentaine de vautours fauves sélève dans les airs. Un morosphynx butinant les fleurs. Les alouettes s'en donnent à coeur joie tandis que l'on entend le "butt-bull-utt" de la caille s'élever des champs de blé. A Aures nous quittons la route et empruntons un sentier vers Mialgues puis le Plos des Conques. Le paysage calcaire est chaotique. Nous traversons à présent une forêt de pins, tranchant avec les plaines arides que nous ne tardons pas à retrouver.



Petite rencontre sympathique : une cicindelle près de Aures :






Le chant du coucou accompagne notre retour. C'est avec une bonne vingtaine de kilomètres dans les jambes que nous regagnons le village de Nivolliers.



 

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Publié dans Lozère

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